A propos

 

A la recherche d’une certaine vérité, je tente inlassablement de débusquer le beau, d’en révéler des parcelles et dans cet effort de création, proposer une vision d’un monde plus humain.

Je sculpte depuis plus de vingt cinq ans, réalisant dans un lent apprentissage les courbes et les galbes qui s’imposent à moi et envahissent mon imaginaire.

A l’origine le bois m’a semblé être le plus adapté pour les révéler, tel des mots pour coucher des idées.
Désormais, j’aime explorer tous les matériaux et faire réaliser des reproductions en bronze de mes oeuvres.

Je travaille en taille directe, chaque sculpture est un nouvel apprentissage, une initiation, un pas en avant qui me permet de rester au plus près de mon monde intérieur, au plus près de l’instinct et de l’imagination, car je pense comme l’affirmait Goethe :

« l’art n’est pas une imitation mais une conquête »

Le corps de la femme est une de mes sources d’inspiration : Femme aux multiples visages; infante, mère ou amante, femme-fille ou femme des âges mûres; toutes ces Femmes s’unissent et se mélangent pour ne faire qu’Une. Leur corps dans la souplesse des formes suggère une infinie générosité, une tendresse exquise.
Mon travail tend à leur rendre hommage en même temps que de les sublimer.

Aventurière de la création, elle sculpte en taille directe de manière spontanée
et instinctive, c’est le travail et l’expérience qui font le reste.
Tout repose à l’origine sur le ressenti du coprs et de son extension en volumes souples, ondoyants et harmonieux.
C’est tout une mouvance, un bouillonnement intérieur qui la motive et la guide, le rythme se veut musical.

De chaque sculpture se dégage une sorte de musique linéaire.
Unité, cadence, qui vont faire naître la forme prémonitoire qui sommeille encore.
Tout est là, transmettre à la matière le souffle chaud de la vie, de la sensualité.

La sculpture comme la pratique Franceleine Debellefontaine est la vibration du cri de la vie,
une douceur en offrande, un regain d’amour entre ombre et lumière.

La création est un mystère ou elle se laisse emporter sans se poser d’inutiles questions, c’est une sorte d’enfantement, d’offrande, ce n’est que la concrétisation d’un élan d’abondance,
la sublimation matérielle d’un rêve.

Michel BENARD (Lauréat de l’Académie Française, peintre, poète, critique d’art…)